Nouvelle situation

Jusqu'à présent, vous me connaissiez en apprentie journaliste... j'ai l'insigne honneur (hum hum, là je m'éclaircis la voix!!!) de vous annoncer que, désormais, vous lisez le blog d'une journaliste (et là, normalement, je hurle !!! tellement je suis contente... bon comme çà fait maintenant quelques semaines, je me suis un peu calmée... même si çà me file le sourire)

Des explications peut être????

Vous n'êtes pas sans savoir que depuis presque deux ans, je travaillais comme correspondante de presse... à ceci près que mon chef me laissait faire des reportages sur tout le secteur de Sarreguemines, plus la maternité, plus le tribunal....
Et bien à la mi mai, il m'a convoqué dans son bureau pour m'annoncer que le journal serait prochainement vendu et que le groupe de presse qui nous rachètait souhaitait engager un journaliste mais qu'il avait proposé l'idée de m'engager en tant que tel. C'était un vendredi, ma vie venait d'être bouleversée...
J'ai d'abord fondu en larmes... trop d'émotions d'un coup... un chef que j'adore qui part... un poste de journaliste à pourvoir...
Et là, tout s'est très très vite enchaîné...
Le truc, c'est que j'avais pas le droit d'en parler parce que la vente était secrète. Au départ, personne n'était au courant mais j'ai finalement prévenu ma maman, mes grands-parents et mon chéwi . J'en ai parlé à aucun de mes amis parce je voulais pas commencer à raconter des cracks ni revenir sur la parole que j'avais donné au chef.
Quelques jours après la nouvelle, ils m'ont envoyé en stage à Vésoul pour 15 jours en essai journaliste.
J'ai débarqué là-bas sans connaître personne, j'ai découvert une ville charmante et surtout une équipe très sympathique. La journaliste que je remplaçais est partie en vacances et j'ai pris la suite, le pied levé. Ce ne fut pas évident dans la mesure où c'était un lieu et des personnes inconnus... je me retrouvais comme au début de Sarre Hebdo, mais je trouvais çà d'autant plus passionnant, parce que j'avais tout à prouver. J'ai rencontré des gens très sympas, deux rédacteurs en chefs supers pro, une secrétaire adorable, un commercial et un stagiaire supers! Et j'ai rencontré toute l'équipe des opérateurs, trop trop sympa.
J'ai fais pleins de reportages, sur des thèmes variés, de la manif  à la conférence de presse au Miracle de Faverney. J'ai signé mes premiers articles... j'ai même rédigé un papier pour un quotidien qui tire à 300000 et frustrée j'ai été, parce que j'avais pas le droit d'en parler... ni de montrer mes rédactionnels ou mes photos.
Ce qui était dur aussi c'était le fait de se faire corriger à 200% mais très instructif.Forcément, on a pas la même écriture à 300 km ni exactement les mêmes réflexes rédactionnels ou typogaphiques... Beaucoup de changements à emmagaziner en très peu de temps, mais j'ai adoré cette expérience!
Le dernier jour, mon rédacteur en chef a abordé le sujet fatidique... son avis de stage, en quelque sorte... Et alors qu'il avait rien montré pendant les 15 premiers jours, limite je croyais que c'était mort, le voiti pas qui me dit que si on lui demande son avis, celui-ci sera favorable, qu'évidemment j'ai pleins de choses à apprendre et à corriger mais que je suis dynamique et capable et qu'il faut me donner ma chance. Je crois que c'est à ce moment là que je lui ai sauté trois fois au coup.

Je suis ensuite rentrée sur Sarregue où mon apprentissage avec Guillaume commençait. Un apprentissage accéléré au possible. Tout à apprendre. Pas le métier de journaliste en lui-même, mais la gestion du temps, des impératifs (à ce niveau là, encore beaucoup à apprendre), la gestion du calendrier, la création des pages, la relecture... Chaud, chaud, chaud.
Et puis il nous a lâché, le 30 juin il a signé et dans la foulée, je devais prendre les décisions toute seule. Bon, il était derrière pour corriger, diriger mais d'un coup, il était plus vraiment là, alors qu'il y avait encore pleins de choses à apprendre.
La première semaine de juillet, j'ai sorti mon premier journal avec bien sûr une énorme coquille.... la page centrale qui n'était pas centrale... et quelques gourdes de çi de là. Au total, 4 journaux sont sortis. Le deuxième plutôt dans les temps, sans coquille. Le 3e avec un article de fond, signé par mamz'elle Marie mais absolument pas dans les temps, ce qui a engendré des soucis et le 4e avant les vacances, à 16h30 fini... dixit le bon rythme.

Reste à voir comment çà se passera cette semaine.
Oui, l'édition de vendredi, le chef n'est plus là, même pas physiquement... on revient de vacances, faut se remettre dans le bain...
En attendant, Marie est journaliste et pendant deux semaines un stagiaire sera là en renfort, en attendant le retour de nos correspondants...de Suède par ex ^^.

Mais oui, la situation et la done sont nouvelles... Marie est Sarre Hebdo jusqu'aubout des ongles....et vous savez quoi, Marie adore son taf, il lui reste plus qu'à dompter tous les impératifs et à donner le meilleur d'elle même. Souhaitez-lui cambronne (ndlr, m****e)

Le dernier dimanche avant les vacances, minuit passé. L'actu avait été lourde (cadavre, orage, feu...) et les amis étaient venus me faire un petit coucou au boulot.