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Olala, mes aïeux, quelle soirée!!! 

Ma journée avait pourtant bien commencé... Mais ça s'est sérieusement corsé en début de soirée quand j'ai voulu envoyer des photos (importantes) à un copain. Tout s'annonçait pourtant normalement: hotmail, message, joindre fichier, puis deux, puis trois... le tout pour arriver à moins de 10 mo. Mais alors que j'enregistrais le dernier cliché, cette satanée bécane a décidé de me planter. Y a de quoi perdre son calme!!!Sans parler de mon wi-fi qui ne fonctionne plus. Je suis obligée de passer par le cable ethernet. Grrr.

Ensuite je suis partie pour le boulot. Et là un CONNARD a pilé devant moi et je lui ai bien sûr foncé dessus. Bon, je roulais super lentement, c'était en ville. Mais tout est arrivé parce que Ducon avait pas mis son clignotant!!! Arg, je me suis pris la tête avec ce bonhomme!!! Quand on connaît pas le code de la route on reste chez soi, merde bordel!! Et le pire c'est qu'il s'est énervé!! Ah mais moi aussi!!! Le summum dans cette histoire c'est que je n'avais rien et que lui non plus!! Mais non, môssieu a décidé de faire des histoires comme si ça lui suffisait pas de me mettre en colère!!! Putain, mais qui m'a mis ce con sur la route? Et il arrêtait pas en plus!!! Mais cet imbécile, sorti de je ne sais où, m'a surtout fait arriver en retard au boulot. Oui, ce soir j'avais des reportages importants à faire, notamment un:  la cérémonie des sports à Sarreguemines. Mais à cause de lui, j'ai loupé le début!! Bon je m'en tire à bon compte,(même si j'étais pas fautive) l'histoire n'ira pas plus loin. Je dis surtout ça pour ma mère et mes grands-parents qui lisent aussi ce blog (me demandez pas ce qui m'a pris de leur donner l'adresse) et qui vont péter un câble et paniquer à la lecture de cet article.

En tout cas ça me rappelle une histoire similaire qui m'est arrivéey a pas si longtemps. J'étais en agglo, roulant à 50kilomètres quand un ducon arrive, me colle aux fesses et me double dans un virage à 90 degrés, par la droite qui plus est. Et se rabat devant moi sans accélérer pour autant! Là je sais pas ce qui m'a pris, je lui fais un fuck, oui bon c'est bon, j'ai pas pour habitude de réagir comme ça, mais sur le coup j'étais hors de moi. Cet imbécile s'il veut mettre sa vie en danger ça le regarde mais pas la vie des autres!! Enfin, quoi qu'il en soit, le mec pile devant moi, comme ça en plein milieu du virage et sors de savoiture vert de rage parce que je l'ai insulté. Là c'est moi qui ai vu rouge. Cà c'était pour la petite parenthèse. Vous avez compris je suis râleuse en voiture mais rouler c'est la jungle!!!

En tout cas ce soir, en arrivant à l'hôtel de ville où se passait mon reportage, j'étais hors de moi, d'autant que je me faisais une réelle joie d'assister à  la cérémonie dans son intégralité. D'habitude je peux pas rester, faute de temps mais là j'avais l'occas'  et louper le début, ça m'a mis hors de moi. Et babioles, mais qui dans le cadre de cette soirée rocambolesque prennent de l'importance, je me suis cognée la main, j'ai cru que je m'étais cassé le poignet et j'ai les boucles de mes mocassins qui se sont volatilisées. Je vous ai fait une photo, je la mets en ligne après. Je vous dis pas j'avais l'air fin, bien habillée en bermuda et avec des mocassins pour le moins étrange et dans un état plus que douteux!! Mais il faut assumer donc j'ai assumé comme j'ai pu. En tout cas, ça m'apprendra à acheter des chaussures à 20 euros. J'en reviens toujours au même. Pour les pompes, et un peu pour tout de façon générale, je préfère payer cher une fois (pas non plus trois fois le prix, y a un juste milieu!) et avoir une certaine qualité!

ndlr: photos de mes mocassins sans leurs boucles que je ne retrouve plus, c'est bon je peux  les bazarder! Les nerfs!!!

ndlr 2: en + ça fait trop con! Les nerfs deuxième! Elles étaient super belles avec les boucles!!!

Pour en revenir à mon reportage: super cérémonie. Bon quand je suis arrivée, ça avait déjà commencé. C'est pas non plus dramatique puisque je vais pas non plus mettre les cinquante clichés des diplômés, mais je vais en sélectionner. Rectification: mon chef va sélectionner parmi celles que je lui proposerai mais ça vous aviez compris. Je suis donc  sur place mais je trouve qu'arriver en plein milieu ça fout un peu ta crédibilité en l'air. Bon c'était pas le plein milieu et c'est peut être dans ma tête mais vous imaginez le portrait: les autres journalistes prennent des photos depuis le début et moi je  débarque avec un simple appareil numérique (d'excellente qualité), trois fois moins gros que les leurs, en pompes  escamotées et avec la tête des très mauvais jours. Il n'empêche que je suis pas du genre à me laisser démonter et même si je me sentais pas à 100% à l'aise (de par tout ce qui m'était arrivé) j'ai tenté d'assumer.Salle bondée. Très bonne ambiance. Très bien organisé. Dégoûtée d'avoir loupé le début, non pour les photos, ça c'est bon, mais question perso.

Ensuite, il était censé y avoir un entracte et vous me connaissez quand je commence à dire censé c'est que l'événement en question ne s'est pas produit. Bingo. Tellement de monde et de diplômés qu'impossible de faire une pause. Sauf que cette histoire ne m'arrange pas, mais alors pas du tout! Parce que pendant l'entracte prévu, j'étais censée aller au Casino, non loin de là, pour faire un reportage sur un concert. Réajustement de la situation oblige, je pars au moment qui me semble le plus opportun et  file faire mes photos en catimini.Là je débarque comme une furie en claquant la porte mais pas fais exprès. Dans le hall les organisateurs m'invitent à utiliser l'autre entrée. Je m'éxécute. Pratique: je débarque dans la salle sans faire de bruit et sans me faire remarquer. "Tiens pas mal la musique, pas mal du tout" Je monte direct sur scène, prends des photos des musiciens en essayant de me faire le plus discrète possible, respect vis à vis des musiciens et des spectateurs oblige. Mais je vais pas non plus jusqu'à me géner. Au fil de ma petite expérience, j'ai très vite compris qu'il ne faut jamais demander l'autorisation ou s'excuser d'avance pour le prochain dérangement mais agir, monter sur le devant de la scène et tant pis si on dérange. De toute façon on est censé travailler vite et bien. Mais ce satané spot en plein milieu m'agace. Bon les photos sont en train de charger, on verra ce que ça donne. Et dixit les musicos, j'ai absolument pas dérangé. Quoi qu'il en soit, 4 minutes plus tard je repars, ma quinzaine de clichés sous le bras.

ndlr: l'article que je viens de taper, à priori définitif , sauf si je décide, dans une soif de perfectionnisme, de le remodifier, mais à priori non puisque je l'ai déjà envoyé à mon chef

Le groupe de musique traditionnelle, Dulle Majik, a donné un concert mardi 27 mars au Casino de Sarreguemines. Se composant de cinq musiciens, ce groupe propose essentiellement de la musique traditionnelle luxembourgeoise, ce qui apporte une touche d’exotisme au concert car ne comprenant pas tout, le public se laisse plus volontiers porter par les courbes mélodiques des reprises et compositions originales. Dulle Majik est un groupe qui s’intéresse à la musique dans son ensemble, de la Renaissance au 20ème siècle environ. Les musiciens passent par tous les styles : classique, folk, moderne, chanson… et se risquent même à interpréter -pour le plus grand bonheur de leur public- quelques chansons allemandes et françaises. L’amour des mots, de la langue, allié à des sonorités musicales teintées de nombreuses influences font de ce groupe un ensemble poétique très agréable à écouter. Le public ne s’y est pas trompé et s’est montré, selon les termes même du guitariste-chanteur Guy Schons « très attentif et chaleureux ». Il faut dire qu’ils savent mettre le spectateur en condition en laissant planer une atmosphère particulière et en ne donnant que quelques pistes d’interprétation. La voix envoûtante du baryton Marion Michels ou l’utilisation d’un nyckelharpa, instrument suédois participant à l’ambiance renaissance, ajoutent bien sûr à l’émotion générale qui se dégage à l’écoute de certains de leurs titres. Une des chansons interprétées mardi soir et intitulée De Spiellmann fait justement partie de ces morceaux hypnotiques. Pour le coup il s’agit d’un artiste qui se sent seul, mal compris et la composition originale de Marion Michels retranscrit bien l’émotion ressentie, d’autant que les influences classiques choisies pour le morceau s’y prêtent tout naturellement. Pour ce qui est du public, la chorale du Pensionnat de Sarreguemines a prouvé son dévolu en montant sur scène et en accompagnant les musiciens en version originale. Cela a été rendu possible grâce à l’intervention de Guy Schons dans les écoles et témoigne de l’engouement pour leur style de musique axé sur la beauté des mots et des sonorités.

Suite de l'histoire:

Mais arrivée dans l'antichambre, je sais plus par quelle porte je suis rentrée. Et là j'ai la sensation étrange de rejouer le remake d'Alice au pays des merveilles. Pièce plongée dans la quasi obscurité, 5-6 portes, une toute petite. Je les esssaie toutes mais elles sont fermées. La petite porte trois fois plus petite que moi (véridique) semble être celle par laquelle je suis rentrée, mais c'est pas possible je m'en serais souvenue quand même. Une autre porte avec une clanche en or bien haute comme du temps de Sissi,mais c'est pas non pluscelle-là. Je commence à me dire que je suis en train de réver et finalement je capte la sortie de secours.Ne rigolez pas c'est du véridique.

Ensuite toujours au pas de course, je retourne à l'hôtel de ville. Je photographie et prends des notes. J'apprendrai plus tard que j'ai cassé les pieds de ma collègue de la télé locale car sans le savoir moi et mon popotin étions sans arrêt devant l'écran de sa cam qui projettait la cérémonie sur écran géant tout au long de la soirée. Et ben, on peut dire que j'ai été à mon avantage ce soir. Bref. Séance "interview public" avec les athlètes de haut niveau invités pour l'occasion. Je vous mettrai mon article en ligne, promis. Une gamine de11 ans interroge les sportifs  sur les subventions allouées par la municipalité. Il faut dire que la petite fait partie du conseil des jeunes. C'est fort quand même. En tout cas Sarreguemines est une ville sportive qui fait beacoup pour ses jeunes, c'est la chose à retenir de cette soirée, d'ailleurs tous étaient d'accord sur ce point, mais le comique de situation : une gamine qui évoque un problème de fond, c'était quand même délirant. Bon la soirée se termine. Vin d'honneur. J'accoste le maire, la championne olympique invitée pour l'occasion, Emilie Le Pennec, et quelques autres personnalités. La gymnaste (tout particulièrement) me laisse une très bonne impression : une vraie classe et une très belle mentalité. Elle préfère penser équipe avant de penser individuelle. Et ça se voit: une belle âme!définitivement  je peux l'affirmer même si je lui ai parlé que dix minutes. Putain, je vais de nouveau faire un article de trois pages. Mon chef va me tuer.

Quand j'en ai eu fini avec les interviews, j'ai filé en 4ème vitesse au Casino parce qu'en cherchant la sortie, j'avais repéré  qu'une table était dressée et j'en avais déduis que les musiciens restaient dîner. Bingo. Je frappe donc à l'issue de secours et je m'asseois avec eux à table pour l'interview. Dans la bonne humeur et la franche rigolade. Des Luxembourgeois. Donc j'ai pas toujours tout compris. Surtout quand je leur ai demandé de m'épeler leurs noms respectifs et qu'au lieu de dire A, B , C ils disaient Amsterdam, Belgique, Cocher...Il m'a fallu dix bonnes secondes pour percuter quand même.

Je sors de là vers minuit trente. Là, je viens de rentrer, y a quoi dix minutes mais fallait d'abord que j'écrive ma petite soiré. C'est l'effet "sas de décompression " de mon blog que j'exploite en ce moment parce qu'une longue nuit s'annonce. Je viens d'ailleurs de me faire un double expresso et à mon avis c'est que  le début d'une longue série. J'ai mes deux articles à pondre, mes tas de photos à envoyer et ensuite je pourrais peut être aller me coucher...  Mais qu'est ce que j'aime ça!!!

Qu'est ce que je retiens de ma journée? Une soirée de poisse certes, du moins pour le début, mais le plus important c'est que j'ai pu faire mon travail. Là je vais visualiser les photos. Je mettrai les articles en ligne la semaine prochaine. On signe pas mais vous saurez que c'est bibine qui l'a écrit. Mais pour le reste c'est une soirée pile poil comme j'aime, pire  j'en redemande!!!

Message perso à Demolito: j'accepte ma mission mais je souleverai le défi plus tard. Là j'ai beaucoup de taf en perspective parce que ça paraît dans l'édition de cette semaine!! Et, entre nous,  j'espère en avoir fini avec les c****** parce que si mon ordi commence à faire des siennes, je crois que je vais péter un câble! ZennnNNNNNN!!!!

Allez zou, bonne nuit et à demain. Je vais me faire un café, un rallongé cette fois!!

Comments

[grainsdesel]

C'est juste pour les rassurer, au cas où ils auraient mal lu ton reportage et seulement retenu que tu étais rentré dans le lard, pour ne pas dire dans l'arrière train d'un gentil automobiliste qui affichait sa prédilection pour l'extrême droite...!
Tu ne serais pas un peu Sado macho sur les bords...?
Tu es souvent déchaînée ce qui sous-entend que tu as été enchaînée...!
Ton « Connard », il t’avait pris pour une idiote enfin une sotte, ce doit être un pote à Cousteau, il voulait monter sur la « Calypso »… !
Heureusement que tu ne l’as pas retenu, il n’était pas prêt de rentrer chez-lui… !
Dire qu’il était pressé, le pauvre gentil conducteur ; il a fallu qu’il trouve sur sa route une nymphe rêveuse… !
Explications, ce qui t’éviteras de me dire que tu as du retard à l’allumage… !
Calypso, était une nymphe (Pour ce mot, tu cherches dans le dico, je ne vais quand même pas faire tout le boulot… !) Reine de l’île d’Oxygie (située près de Gibraltar … ? Là, tu cherches sur Google Earth… !)
Elle accueillit Ulysse (Cherche dans un dico mythologique, à la lettre « C »… !) naufragé et le retint dix années… !
Il a eu chaud aux fesses ; dix ans sur une île, avec toi ; de quoi se prendre un coup de vieux… !
Le mec il se pointe, l’air de rien, la gueule enfarinée, beau comme un Dieu avec ses vingt printemps en pleine force de l âge, peu servi etc… !
- Bonjour Mademoiselle (normal, il débarque, poli, un peu mouillé, la raie de travers… !), je suis un peu perdu, j’ai largué les amarres, mais rassurez-vous, je ne fais que passer… !
- Beau jeune homme, c’est avec plaisir que je vous offre l’hospitalité pour dix ans par contrat
synallagmatique (note le dans ton petit carnet, tu pourras le replacer lors d’un compte rendu d’audience du tribunal des divorces… !) embarquez sans hésitation pour une croisière de rêve… !
Et hop, ni vu ni connu, je t’embrouille, comme quoi il ne faut jamais écouter le chant des sirènes en boucle… ! Même lorsqu’elle les a paumé… !
Une petite parenthèse (), je lance un appel sur mon blog au cas ou l’on trouve tes boucles… !
Pour finir, (j’ai mon terrier à nettoyer) le prisonnier dix ans plus tard (à moins qu’il se soit auto-euthanasié) il a pris un coup de vieux à rendre jaloux Mathusalem… !
Reconnu prioritaire pour aller sucrer les fraises et jouer au loto en écoutant le temps des cerises dans une maison de retraite pour automobilistes victimes des égéries au volant… !
P.S : Elle va toujours bien, mais elle n’a toujours pas retrouvé ses boucles… !