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L'histoire d'une vie parmi tant d'autres...
10 février 2008

Ps I love you

Mardi 5 février: restaurant la Taverne pour une flamm et -au final- un tête à tête  improvisé avec Doudou (qui m’invitera... merkkkki)

Puis notre petite troupe a pris la direction du cinéma pour le film PS I love you -Doudou a des invits, ndlr. Ben oui, c’est quand même la classe des invits vip (!!)

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Ma note : 7,5 sur 10.

Nb: pour une anti-romantique de base, c'est une excellente note!

Alors, au départ, j’étais pas super méga emballée par le pitch, je me suis dit « pitié pas de film eau de rose et de scénar de série B » mais au final j'étais agréablement surprise.

PS I love you, c’est l'histoire d'une veuve trentenaire new yorkaise, qui reçoit jour après jour des lettres de son défunt mari. Ces lettres sont censées lui montrer la voie à suivre pour réapprendre à vivre. Moi qui m’attendais à un nanar façon Guost ou le film de Levy dont je me souviens plus du titre, eh ben j'ai été surprise... Le mec, atteint d’une tumeur au cerveau a orchestré tout çà de façon fort ingénieuse et il n'y a rien de surnaturel...

Là où le film pourrait être un navet, le réalisateur place des acteurs de talent :Hilary Swant, que j’adore, le décédé, les copines. Il choisit une mise en scène pour le moins inattendue: le  film commence par une dispute qui montre comment le couple fonctionnait et il enchaîne -sans transition- sur l’enterrement -pour le moins riche en couleurs du défunt mar- sans sombrer dans le mélo autour du décès. Durant le film, le réalisateur effectue de nombreux retours en arrière sous forme de flash backs… Le public pourrait être déboussolé mais au fur et à mesure qu'on avance dans l'intrigue, il comprend telle scène, telle blague ou tel choix de mise en scène… c’est comme un puzzle qu’il nous appartient de reconstituer. Enfin, là ou le réalisateur fait un choix intelligent en nous épargnant un mélo larmoyant fleur bleue c’est en jouant avec parcimonie sur le registre de l’humour. Intelligence aussi en traitant le sujet avec tendresse et légéreté tout en lui accordant la complexité que le thème nécessite. Au lieu de se borner à un premier degré superficiel (une nana qui pleure son mec), le réalisateur parle de l'amour que nous rêvons tous de rencontrer un jour. Il parle d’un amour véritable, mais relate aussi cette femme insatisfaite qui ne sait pas où aller (lors de leur première rencontre, en Irlande, elle la dit elle-même « elle est perdue ») Cette nana qui ne sait se réaliser qu’au travers de son mec qu’elle rend, en contre partie, responsable de tous ses maux. Ce mec qui l’aime et la connaît si bien qui va l’aider, à travers sa mort et en plus à se réaliser au travers de cette épreuve.

Très bon film… très belle surprise…J’ai adoré…

Ps: lisez pas ce qui va suivre pour ceux et celles qui iraient le voir:Très bonne fin, elle ne part pas avec le lourd de service, mais reste seule , décide de tourner la page et d'aller de l'avant.

Perso -et ce qui va suivre va vous étonner car je suis anti fleur bleue- je me dis que moi aussi j’aimerai un mec comme çà -non pas au travers duquel je me réalise, non merci mais un mec qui m’aime profondément, qui me fasse rêver, rire, que je place sur un certain pied d’estale (pas trop haut quand même) et qui me connaisse si bien qu'il puisse me rendre meilleure. Fin de la parenthèse romantique!

Allez voir ce film!!!

(merci Doudou)

Edit: A 30 ans, après une nuit arrosé on récupère plus aussi bien que lorsqu’on avait 29 ans. (Gros fou rire …comprendra qui pourra lol)

NB: Et puis on a tous fini au Boulevard pour Mardi Gras... avec le retour de la clope lol et Doudou qui avait la bougeotte ^^

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Commentaires
S
pas toi marie, pas toi !!!!!<br /> " que je place sur un certain pied d’estale " <br /> un pied d'estale????? arghhhhhhh !!<br /> un piédestal, tout simplement !<br /> <br /> et sinon oui, CARTON ROUGE au Boulevard qui a laissé fumer des gens à l'intérieur. c'était mardi-gras ok, mais quand même.
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