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L'histoire d'une vie parmi tant d'autres...
18 juillet 2007

Papy fait de la résistance

Alors déjà sur ma soirée bal populaire, j'ai complètement oublié de vous raconter le "délirium" de la soirée... On en a bien rigolé en plus mais j'ai bêtement zappé l'info... heureusement que Jo est là pour me rappeler à mes obligations de conteuse blogguesque.

Alors je vous plante le décor (peux pas vous montrer comment c'était... j'avais oublié mon appareil photo). On était tous assis à la même table. Sur des bancs plus précisément.

Mais comme la poussette était dans le passage, j'avais émigré sur le banc d'en face (30 cm max). Et comme le dit si bien Jo, "Nous autres on préfère emmerder tout le monde avec nos poussettes que de porter toute la soirée nos gosses sur les bras" (mdr quand tu nous a claqué çà, surtout qu'en vrai on dérnageait personne, on était pile au milieu de l'allée). Bref, comme d'hab, je m'égare. J'avais émigré cinq minutes en face, parce que les gens étaient partis pisser, se chercher à manger, ou à boire (rayez la mention inutile) et ils allaient donc revenir...Etant très à l'aise, dans l'ambiance du bal, étant jeune (là aussi rayez la mention inutile), j'ai posé mon petit peton emballé dans une ballerine type converse sur le banc en face.

Alors là, çà se complique. Ma Jo était sur le banc A en face et mon pied sur le banc B aussi en face. Sauf que le banc B (Note: le banc ne s'appellait pas Banc B, c'est moi qui essaie de donner un semblant de clarté à mon propos) était occupé (au premier plan...donc proche de mon pied...) par un couple de vieux retraités.

Je vous simule la scène au ralenti. Je pose mon pied droit (soyons précis) sur le banc B tout en continuant ma discussion avec Jo, quand ouille ouille ouille, je sens des doigts pincer mes orteils... Je jette donc un coup d'oeil à ma chaussure: y sont agglutinés 5 doigts (soit une main)... Le papy a rien trouvé de mieux que d'empocher mon pied tout choqué, de serrer mes petits orteils tous paniqués et de transférer le tout sur le banc A. [Ah ben cha alors!!!]

Précision: mon pied, lorsqu'il était sur le banc B, était à plus de 20 cm de son genou.

De notre côté, nous avons pouffé comme des gosses! Ah lala à un certain âge, les gens deviennent psyco rigides. Et le papy de me regarder avec un immense sourire. C'était sûrement le genre de type très respectable dans sa jeunesse, qui a du exercer un métier à responsabilités et qui a toujours eu à se faire obéir...Un sentiment de satisfaction perlait dans son oeil malicieux.

Il nous aura bien fait rire le papy. Surtout que quand nous sommes partis, il m'a fait son plus beau sourire ... à la réflexion, je me demande si c'était pas une technique de drague à l'ancienne (mdr)

Enfin voilà pour la petite histoire du soir.

IMG_0203 Rien à voir la photo, mais je viens de la retrouver en farfouillant. Et je la trouve plutôt rigolote...

Oui oui Narcisse, j'arrive... une seconde, je termine un article...

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