Yé no comprendo..

J'ai passé une journée pas trop fatiguante mais j'ai pas arrêtée de me plaindre de mon état de fatigue. Ca a commencé ce matin, au réveil, çà s'est pas franchement arrangé au courant de l'après-midi et j'ai quasiment flanché dans un "coma narcotique" en début de soirée!

Je déteste ces états latents qui débarquent dans votre vie un beau matin,sans crier gare et qui repartent plus ou moins difficilement dans les 24 à 72 heures. Oui, je déteste être fatiguée. C'est pas de la bonne fatigue, comme celle qui nous pousse dans les bras de Morphée ou de son homme [choix multiples]. Non cet état semi-comateux foire une journée et j'ose employer la première personne en imaginant que bon nombre d'entre vous se reconnaîtront dans ce qui va suivre.

Quand je me réveille fatiguée, après une bonne nuit de sommeil [sans encombres ni cauchemards, voire en bonne compagnie ...là aussi choix multiples] je sais que je m'apprête à vivre une journée de merde. Et c'est exactement ce qui s'est passé ce matin quand j'ai entendu mon facteur et que j'ai esquivé quelques pas dans la pénombre. Et la suite des évenements n'a fait que conforter cette première impression où fraiche comme la rosée (hum) je savais que la journée serait longue.

Pour moi être fatiguée, c'est une punition du roi des songes: je l'ai probablement froissé cette nuit durant mon sommeil, j'ai peut être refusé un voyage planétaire en sa compagnie ou annulé un rendez-vous imaginaire avec celui que je convoite depuis des années..quoi qu'il en soit, je vais payer pour ce que je n'ai pas fais durant la nuit!.

Fatigue anormale rimant, pour moi, avec rythme au ralenti, perte de cadence et de production, tête froissée et coup de cafard, vous comprendrez aisément pourquoi depuis ce matin, je rêve d'une seule chose: retourner me coucher.

Pour autant c'est pas possible et va falloir "survivre " à la journée avant de repartirau pays des rêves. C'est là que réside tout le cynisme du roi des songes, qui sait pertinemment qu'on devra lutter toute la journée contre cette pulsion quasi obsetionnelle de rejoindre notre lit sans pouvoir l'assouvir car nous sommes plus ou moins des êtres doués de raison.

Là il est 2h du mat', j'ai pas exactement fait tout ce que j'avais à faire, mais après m'être cassée la figure dans un escalier (pas méchant, hein!!) et avoir renversé tout le sel par terre en étalant bien partout parce que je m'en suis pas rendue compte tout de suite (!), je me suis dit que je ne devais pas entreprendre de choses trop...comment dire...orgueilleuses comme rédiger mes fiches de cours, faire mes comptes ou partir régler des papiers administratifs... parce que cela demanderait un trop grand effort intellectuel pour la nana complètement à côté de ses pompes que j'étais aujourd'hui.

M'enfin, là je sors d'une douche bouillantissime d'une demi-heure et ze vais, de ce pas, me jetter dans mon lit ...enfin me jetter peut être pas, il est fragile je vous rappelle.

Voilà, ce post est quelquepeu décousu (rien d'étonnant quand on me connaît) mais fallait bien que je m'occupe pendant que mes cheveux séchaient. lol

Bonne nuit à tous..quoique vue l'heure tardive, je pourrai déjà vous souhaiter un bon réveil.. l'un ou l'autre, bon jeudi!!!