Petit plaisir du matin

C'est ma 3ème grasse mat' de l'année... et j'ai toujours pas récupéré mon capital sommeil...M'enfin, çà va quand même mieux qu'il y a quelques jours puisque j'ai quasiment retrouvé une tête correcte. Et puis de toute manière, j'ai pris comme "no resolution" de ne pas respecter mon rythme biologique durant l'année à venir, alors théoriquement j'ai même pas le droit de me plaindre. Mais c'est vrai qu'une bonne récupération sommeil, de temps en temps, seule ou accompagnée, çà fait pas de mal. Et d'un autre côté, la vie est tellement palpitante qu'aller se coucher avec les poules, c'est pas non plus mon délire. Comme vous le savez, parce que je vous bassine régulièrement avec çà, je rêve de partir vivre à l'étranger et dans un premier temps (cad dans l'année qui vient) soit à Lille, soit à Paris, soit dans une autre grande ville comme Bordeaux ou Montpellier. Bon je souhaite bouger pour mes études, mais aussi pour voir les choses sous un autre angle et surtout profiter d'un programme de manifestations et d'activités plus riches que dans la région. Maintenant on ne sait pas de quoi demain sera fait et peut être que d'ici l'année prochaine, j'écrirai un billet sur ce blog en me lamentant parce que je suis encore bloquée à Stiring... bien que je n'ai rien contre cette ville. Et puis c'est vrai aussi que j'ai ma famille, mes amis et mes potes dans le secteur et que j'ai pas envie de les perdre et qu'une nouvelle vie çà peut donner le frisson.. mais c'est justement ce frisson que je recherche. J'aime l'aventure. J'ai retrouvé en 2007 ma liberté, une liberté à laquelle je ne croyais plus alors maintenant que j'ai repris le contrôle de ma vie, je ne vais pas me laisser noyer par une foule d'inquiétudes et je vais foncer, continuer à bosser ces foutus concours, et faire preuve d'une volonté à toute épreuve.Je sais pas ce que j'ai ce matin, mais je me sens de nouveau complètement motivée... alors que ces derniers jours, j'étais vidée...probablement la fatigue accumulée. J'ai envie de vivre, à fond et  comme je l'entends. Mais je sais même pas pourquoi je m'enflamme sur ce billet parce que c'est pas du tout ce que j'avais prévu de vous raconter ce matin. Non, j'avais prévu de vous parler de mon révéil... tout en douceur... sans bruit, sans coup de téléphone, sans sms, sans réveil qui dévaste tout sur son passage. Un réveil tout en douceur où pendant plus d'une demi-heure, j'ai somnolé entre les rêves et l'inconscient. Puis j'ai fini par me lever. Et là petit bonheur jubilatoire, traîner dans un pantalon soie bleu, un marcel quicksilver, un gilet gris et des grosses chaussettes... L'extase aussi en me voyant dans le miroir, j'ai encore maigri, d'ailleurs mon IMC (pour celles qui connaissent ) est désormais de 22 alors qu'il était de 26 ou 27 à la même époque l'année dernière. En préparant mon café au lait ce matin, c'est aussi ce que je me suis dit "quel chemin parcouru en une année". Pour le réveillon 2007, j'étais sur les Champs avec Laure, Jérôme et Régis et je me souviens parfaitement m'être souhaitée à moi même (je peux l'avouer maintenant) "que cette nouvelle année soit celle de la séparation". Et quand je vois la différence en une année, sur le plan physique, social mais surtout psychologique ou émotionnel, je me dis que j'ai vraiment fait le bon choix... et que ces dernières années, çà m'était pas arrivée depuis longtemps. J'ai mis plus de 6 mois à fermer le chapitre et on me reproche assez souvent de "ne pas tourner les pages assez vite" mais il me fallait aussi le temps de me reconstruire... et là pour la première fois depuis 2008 (avant trop "dans le jazz" pour caler quoi que ce soit) je me dis "ma fille, t'as des objectifs, des rêves, tu vas tout faire et même plus pour les assouvir". On me dit souvent que j'ai un fort caractère, personnellement, je trouve que je manque parfois de volonté, de motivation ou d'obstination et puis je prends souvent des airs de "dur" alors qu'en réalité je suis trois fois plus fragile et vulnérable qu'il n'y paraît. Oulala, çà faisait belle lurette que je n'avais pas écrit un post humeur, çà faisait aussi belle lurette que je n'avais pas écris d'une traîte, sans m'arrêter, tout ce qui me passe par la tête... Je crois que le mieux c'est que je ne relise pas mon billet et que je vous le livre à l'état brut. Mais voilà, ce matin, après 3 jours d'état comateux -faute à une grosse grosse fatigue-  j'aborde 2008 comme je l'ai abordé au moment du décompte... avec une certaine forme de sérénité. Evidemment, j'ai des appréhensions pour l'année à venir -qui n'en aurait pas- mais c'est tellement nul de se bloquer des opportunités, des rencontres, des rêves... à cause d'angoisses, de tracas ou de gêne. Je ne sais pas de quoi l'avenir sera fait, mais je veux continuer épicurienne et avec une philosophie la plus "carpe diem" possible. Je sais ce que je veux dans la vie, je sais aussi ce que je ne veux pas. J'ai gâché beaucoup de temps par amour, pour ne pas faire de mal autour de moi, pour les autres, en essayant de me convaincre du bien fondé de certaines de mes décisions, évidemment je suis nostalgique de ce temps perdu mais çà m'aura servi de leçon car, entre nous, je préfère avoir des remords plutôt que des regrets. Voilà mon état d'esprit après une nuit de récupération méritée, une nouvelle année qui se profile à l'horizon, des objectifs à atteindre. Et tout çà parce que j'ai déambulé ce matin, tranquillement chez moi, en pyjama, un mug à la main. Le bonheur tient desfois à pas grand chose...