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L'histoire d'une vie parmi tant d'autres...
13 mars 2007

Mes dernières frasques journalistiques

Avertissement: Vous allez rire et y a de quoi. Vous allez enfin comprendre pourquoi certaines choses n'arrivent qu'à moi et pourquoi même si j'ai envie de hurler quand ces choses arrivent, je prends mon mal en patience car dès qu'il s'agit de faire une connerie c'est pour bibi, je le sais et je peux pas lutter...

Laissez-moi resituer le contexte: Depuis un mois, je dois écrire un article sur une conférence, que je n'ai pas pu suivre à l'époque. En temps normal, même si je loupe un événement, je prends la photo et par la suite les informations pour la rédaction de mon papier. Mais là le problème c'est que j'essaie désepérément depuis un mois de joindre le mec en question.

Enième tentative, il y a quelques heures. Je recontacte la mairie qui me donne un numéro. Tiens, étrange, c'est pas celui que j'avais et sur lequel je me déchaînais depuis trois semaines. Passons. Je téléphone donc mais apprend que le mec en question est en congé pour une semaine. C'est bien ma veine. Le but c'est quand même que l'article paraisse cette année. Bref. On me redirige donc vers un autre numéro de téléphone, tout en m'assurant que cette personne, présente le jour de la conférence pourrait répondre à mes questions. Je l'appelle donc mais je la comprends mal. Fichues lignes téléphoniques. La poisse ne me lâchant pas si facilement, elle me répond, navrée, qu'elle n'a pas assistée à la dite réunion mais dispose d'un article qui est paru dans un journal concurrent à ce sujet. Alors qu'on soit bien clair, ces méthodes de recylage, très peu pour nous, question de déontologie. Face à mon refus, et voulant me filer un coup de main, elle insiste un peu plus. Je suis pas très partante mais stressée par le temps je finis par accepter à contre coeur. De toute façon, le papier que je dois écrire n'est qu'un résumé de quelques lignes et donc, en aucun cas, un papier profond sur la dite conférence. Je veux juste savoir quelles ont été les différentes pistes exploitées ce jour là. La femme que j'ai au téléphone ne peux pas me l'envoyer par mail et me file le numéro de quelqu'un qui pourra le faire. Mon idée, c'est surtout de récupérer le nom de l'avocate qui a mené le débat, et que la femme au téléphone ignore, de façon à la retrouver et à la contacter directement. Je téléphone donc au numéro indiqué. La personne au bout du fil dit juste allô, sans se présenter, et je lui expose ma demande "je viens de Mme un Tel, vous serez t-il possible de m'envoyer un article sur xxx et  que vous auriez conservé d'après elle.Il me faudrait des informations, notamment le nom de l'avocate car j'aimerai me mettre en relation avec elle pour faire paraître un article et je suis obligée d'en appeler à vous car je n'arrive pas à joindre le responsable et d'après Mme un Tel, dans l'article les contacts sont mentionnés". Voila, en clair et en résumé ce que je lui ai demandé. Elle me redemande donc qui je suis, je réponds tout naturellement, sentant que quelque chose sonnait faux, mais quoi, ça j'arrivais pas à percuter... Je vous le donne en mille, j'ai atteri dans un journal concurrent! Oui vous pouvez rire! Perso, j'ai pas rigolé, pas du tout d'ailleurs! Mais d'un coup, tout devenait clair dans mon esprit! J'ai donc essayé de masquer ma surprise et ma connerie et de glisser sur le registre du culot. Tout de façon, j'avais pas le choix, demander un article directement à un concurrent,dans le genre connerie du siècle, y a pas mieux. Bon, vous vous doutez bien qu'elle a refusé, c'est logique, c'est une question de déontologie mais bon elle aurait quand même pu accéder à une partie de ma requête à savoir me filer le nom de l'avocate. Mais l'image que j'ai dû renvoyer me mets hors de moi. Je fais pas de papier coller même si c'est ce qu'elle a du se dire. En plus, je suis sûre que cette histoire a fait le tour et non seulement c'est la honte, mais c'est aussi une question d'éthique par rapport au journal et à moi même. Ok y a pas mort d'homme, "errare humanum est " et probablement que j'en rigolerai plus tard, mais pour le moment je l'ai en travers de la gorge. Ce qui m'énerve (mis à part le fait de n'avoir pas compris de qui la nana au téléphone me parlait, mais je suis pas censée savoir qui est qui, d'autant que le journal en question n'est pas en concurrence directe avec le nôtre), c'est d'être allé contre mon intime conviction. Je lis déjà pas l'édition concurrente, pour ne pas me laisser influencer par le style ou le point de vue, mais piocher des infos chez le voisin, c'est absolument pas la politique de la maison, parce que ça serait complètement idiot mais c'est pourtant ce qu'elle a duse dire et ça m'énerve. D'autant que je voulais pas cet article pour m'en inspirer mais juste pour avoir le nom de l'avocate qui a tenu la conférence. Allez, refourguons vite cet épisode dans la décharge de ma mémoire et servons-nous en de leçons. Si je ne comprends pas quelque chose au téléphone (comme ça arrive souvent, avec les interférences, les accents, les gens comme moi qui parlent trop vite...) demander de quoi il en retourne et surtout ne plus jamais aller à l'encontre de mes convictions et principes. C'était une première dans le genre mais c'était surtout la dernière

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